Les nouvelles d’Archéologie des trous se déroulent dans une Afrique du Sud oscillant entre fantastique et réalisme cru. Une narratrice aux yeux perçants et médusés ausculte les trous, qui sont partout : dans les corps, les désirs, la terre saccagée, les vies et les mémoires effacées, les amours et les massacres oubliés. Dans cette fresque hallucinée, on pourra tout aussi bien autopsier son propre cadavre, vivre à l’intérieur d’une vache, fomenter une révolte de travailleurs migrants, découvrir un empire déchu au fond d’un terrain vague, se livrer au trafic de poux, explorer un trou noir en creusant dans son jardin, ou être présent le jour où les blancs sont repartis par la mer.
Traduit de l’anglais par Elisabeth Malaquais et Jean-Baptiste Naudy
=====================================================The short stories of Archéologie des trous take place in a South Africa oscillating between fantasy and raw realism. A narrator with piercing and dumbfounded eyes auscultates the holes, which are everywhere: in the bodies, the desires, the ransacked earth, the erased lives and memories, the forgotten loves and massacres. In this hallucinated fresco, one can just as well autopsy one's own corpse, live inside a cow, foment a revolt of migrant workers, discover a fallen empire at the bottom of a wasteland, engage in the traffic of lice, exploring a black hole by digging in your garden, or being present on the day when the white people left by the sea.
Translated from English by Elisabeth Malaquais and Jean-Baptiste Naudy
© 2002-2023 Chimurenga (Who No Know Go Know) | About | Contributors